Recrutement de chercheurs et chercheuses
Le recrutement de chercheurs et chercheuses à l’Institut d’Astrophysique de Paris se fait par le biais des concours des Sections 19, 05, 04 et 55 du CNRS, du concours du Conseil National des Astronome et Physiciens (CNAP), et de Sorbonne Université pour les postes de maître de conférences et de professeur. Les concours du CNRS et du CNAP sont nationaux tandis que ceux de Sorbonne Université font l’objet d’une ouverture de poste spécifique. A noter qu’il est attendu des astronomes du CNAP qu’ils ou elles participent à l’un des services d’observation auxquels l’IAP est associé.
Important : Quels que soient leurs centres d’intérêt, les chercheuses et chercheurs qui souhaiteraient rejoindre l’IAP doivent se faire connaître en amont des concours, que ce soit auprès des chercheurs et chercheuses du laboratoire, des responsables des groupes de recherche, des responsables des projets, ou de la directrice (Kumiko Kotera). Pour le concours CNRS, il est fortement recommandé de se manifester avant les vacances de Noël. L’IAP propose une aide à la préparation d’une candidature, si le contact a lieu suffisamment à l’avance.
L’Institut d’Astrophysique de Paris souhaite recruter de jeunes scientifiques de talent dans tous ses domaines de recherche (sans classement par ordre de priorité) :
- La physique de l’Univers primordial, les théories de la gravitation et les ondes gravitationnelles
- La cosmologie théorique et observationnelle
- L’astrophysique des hautes énergies et des phénomènes multi-messagers
- La formation et l’évolution des galaxies
- La recherche et la caractérisation d’exoplanètes
Qui plus est, afin d’accompagner l’évolution de ses priorités scientifiques, le laboratoire attire l’attention des candidates et candidats sur les axes de recherche suivants (sans classement par ordre de priorité) :
- Sources astrophysiques des hautes énergies et ondes gravitationnelles : après les détections spectaculaires d’ondes gravitationnelles produites par la coalescence de deux trous noirs ou étoiles à neutrons depuis 2015, le lancement en juin 2024 du satellite SVOM pour la recherche de sursauts gamma, et le lancement à venir de la constellation de satellites LISA pour la détection d'ondes gravitationnelles issues de phénomènes ultra-violents, l’IAP souhaite se renforcer par la venue d’un chercheur ou d’une chercheuse avec une expertise et de l’intérêt pour les observations ou la théorie des phénomènes astrophysiques à haute et très énergie : sursauts gamma, coalescences d’objets compacts, production d’ondes gravitationnelles associées, étude des contreparties électromagnétiques y compris pour l’utilisation de tels événements comme sonde cosmologique.
- Recherche et caractérisation de planètes extra-solaires : au delà de la recherche planétaire utilisant la méthode des vitesses radiales (SPIRou), les observatoires spatiaux lancés récemment (TESS en 2018, CHEOPS en 2019, JWST en 2021, Euclid en 2023) et prochainement (Nancy-Grace-Roman en 2027) nourrissent l'essor de la recherche d'exoplanètes et la caractérisation de leurs atmosphères par des observations directes ou de transit, l’utilisation des effets de microlentilles, la spectroscopie, et l'imagerie. L’IAP est aussi fortement impliqué dans la mission Ariel adoptée par l'Agence Spatiale Européenne, qui permettra d'observer environ 1000 atmosphères d'exoplanètes à partir de 2029. Un recrutement le long de cet axe de recherche peut notamment se faire au travers du service d’observation SPIRou / CFHT
- Analyse de données massives et calcul de haute performance : quel que soit le domaine scientifique, l’élaboration et l'utilisation de méthodes statistiques et de calculs sophistiqués pour la simulation et l'analyse de données sont un axe majeur de développement. L’IAP cherche à renforcer une expertise en calcul de haute performance (calcul massivement parallèle, calcul générique sur GPU, etc.), et en analyse de données complexes et/ou massives (inférence bayésienne, apprentissage profond, etc.) en contact avec des spécialistes en mathématiques appliquées.
- Exploitation scientifique du satellite Euclid : que ce soit pour son programme cœur ou pour son programme dit « Legacy », le satellite Euclid lancé en 2023 apporte des données d’une richesse et d’une qualité sans précédent. Elles fournissent une multitude d'informations non seulement sur les propriétés de la structure à grande échelle de l'Univers, mais aussi sur l'évolution des galaxies, offrant de multiples possibilités de développement d’idées nouvelles et originales pour l’ensemble de ces thématiques. Ces développements scientifiques sont susceptibles de se faire au sein du service d’observation Euclid.
Pour en savoir plus :